Amandine de Fournoux, commissaire de Justice, se livre sur ses engagements dans le cadre de la campagne UNCJ 2024. Découvrez ou (re)découvrez les visages de l’UNCJ par le biais des témoignages des membres du syndicat.
Le témoignage d’Amandine de Fournoux
Qui êtes-vous ?
Amandine de Fournoux, je suis associée à Thomas SOULARD, en plein centre de Dijon (21), depuis 23 ans. Nous avons développé notre activité autour du recouvrement amiable (service que nous offrons à nos clients tant professionnels que particuliers pour leurs petites créances) de la réalisation de constat (au profit des entreprises du BTP, des syndics de copropriété, des entreprises, des agriculteurs et des particuliers) et du recouvrement judiciaire qui s’est développé tant en partenariat avec nos clients professionnels (du droit, du recouvrement et du chiffre), les services de l’État (recouvrement de cotisations impayées), les professionnels de l’immobilier et en matière de contentieux prud’homal et rural.
Qu’est-ce que votre engagement au sein de l’UNCJ implique au quotidien ?
Mon adhésion à l’UNCJ me permet d’obtenir une information réelle des enjeux actuels et des chantiers à venir. Par ailleurs, la force de cet engagement permet à l’Union de défendre les intérêts de la profession aux seins des différentes instances grâce à l’engagement de ses membres. Personnellement, je m’investis au sein de ma Chambre Régionale ainsi qu’au sein de l’U2P, du CREFOP et de l’ORIFF PL afin de promouvoir, auprès de ces organismes, les avancées de notre profession.
Qu’est-ce qu’il manque le plus aujourd’hui à la profession de Commissaire de Justice ?
La profession n’est pas entendue par les pouvoirs publics et n’est pas suffisamment interrogée lors des réformes ou modifications législatives impactant la justice alors même qu’elle dispose, en son sein, d’un vivier compétent et de professionnels de terrain pouvant apporter un éclairage pratique au législateur.
Notre profession devrait être dotée d’un tarif simplifié (et juste) : aujourd’hui l’articulation du tarif est complexe à comprendre par le justiciable et ne correspondant plus à la société actuelle en raison de sa rigueur : il faudrait pouvoir réaliser un devis simple au client, y compris pour l’activité monopolistique.
Selon vous, quel combat est le plus important à mener 2024 pour servir la profession ?
Cette année, des réformes sont annoncées concernant la procédure de saisie des rémunérations (tendant à sa déjudiciarisation), la vérification des comptes de tutelle, mais il me semble important de pouvoir faire aboutir le projet initié par l’UNCJ sur la facture exécutoire. En effet, ce projet tend à redonner du sens à notre mission et du poids à notre profession afin qu’elle reste un acteur important du recouvrement au service des entreprises.
Un autre défi porte sur l’importance du développement de l’IA. Afin que notre profession puisse tirer parti de cette nouvelle technologie, sans avoir à la subir, il convient qu’elle soit dotée d’un outil efficace lui permettant de mettre à profit les apports de cette révolution numérique.
Une raison de rejoindre l’UNCJ en 2024
S’engager au sein de l’Union, c’est intégrer un collectif qui permet de donner du poids à la profession, car ensemble, on est plus fort.
Découvrez tous les visages de l’UNCJ
L’UNCJ vous invite à découvrir notre chaîne YouTube, qui réunit les visages de ceux qui, jour après jour, donnent de leur temps, de leur passion et de leur expertise pour le rayonnement de notre profession. ➡️
Rejoignez les visages de l’UNCJ : https://adhesion.uncj.fr/